T5-231V-01 (voir en contexte)

Les gens de la veille qui avaient poussé au mouvement ou espéré son succès, étaient furieux, hors d'eux-mêmes. Anarchistes ou royalistes ? personne ne le saura jamais, ils haïssaient (cela est sûr), ils haïssaient cruellement toute autorité existante. L'un d'eux, un imprimeur connu, voyant au Pont neuf, le maire et chaumette qui, à la tête du cortège, portaient à la convention la pétition arrangée, ne fut pas maître de lui-même. Il lui sauta à la gorge, en criant : "Misérable, tu te joues du peuple". chaumette le fit arrêter, et élargir quelques jours après. Le xxxxx cortège, grossi d'un bon nombre de curieux et de gens du passans, fut reçu par les avec acclamation par l'Assemblée et les tribunes. Chaumette lut la pétition, violente mais assez vague, qui ne spécifiait de demander qu'un tribunal contre les accapare affameurs et la guillotine ambulante. Selon toute apparence, les résultats réels de la séance avaient été convenus la nuit entre la commune et les hommes principaux de l'assemblée. Ce fut un spectacle assez curieux de voir les Dantonistes faire les honneurs de la Convention, aux hommes gens de la Commune à leurs ennemis ordinaires. thuriot présidait dans l'absence de robespierre; Danton et bazire se chargèrent de proposer les choses que désirait la Commune firent les principales propositions, qu'on ajouta à celles de la pétition. Danton demanda que les assemblées de sections payâssent leurs assistans