T5-173V-01 (voir en contexte)

Chapitre V. la vendée (mars 93) Regardez, du 10 au 20 mars, Nantes, la Loire inférieure, et les quatre départements qui l'entourent, vous verrez la grande ville entourée d'un cercle de feu. Elle devient comme à la fin du mois, c'est une île ; elle n'a bientôt plus de communications que par les basses xxxxxx de la Loire et la mer. On se bat à Saint Florent. les eaux grises de la Vilaine roulent le sang patriote. Des fourrés épais de la Sèvre, une fourmilière armée marche vers la Loire. Le Marais n'a pas un fossé qui ne grouille de brigands. à l'immensité d'un tel mouvement, on reconnaît une révolution populaire La Vendée fut une révolution, et elle fut une conspiration. Elle fut spontanée, naturelle, et elle fut artificielle. Les deux opinions sont fondées, et vraies. Tous les premiers chefs populaires comme par, un domestique, et un garde chasse, un intendant de grand seigneur, un perruquier, un vieux colpoteur enfin (le godefroi de la croisade), tous sont évidemment des cliens du clergé et ou de l'aristocratie. Mais, en revanche, on voit que si la conspiration profita du mouvement, le mouvement se fesait de lui-même par une force populaire immense, qu'aucune intrigue n'eût créée. Il sortait du sol, du peuple. Ce n'est pas ici créée. Ce n'est pas une petite échauffourrée nobiliaire de gentilshommes ; Les messieurs ne pèsent guère ; xxxx La foule, au premier échec, parlait de casser la tête au marquis de saint andré - aux derniers revers, le curé Bernier fit fusiller m de marigny. L'explosion commença comme on sait, par les jeunes réfractaires, qui ne voulurent point obélir à la loi des trois cent mille hommes. Cela n'était pas nouveau dans ce paÿs