T6-088R-01 (voir en contexte)

Partez, vaillans époux, les combats sont vos fêtesla citoyenne Dulin ainé, de Clermont-ferrand, à son mari Dulin, Capitaine des grenadiers du 2e bataillon des Côtes maritimes. II "Tu me marques que tu es malade; aurais-tu envie de revenir ? Si tu avais cette lâcheté, rappelle-toi que je ne vivrais pas 8 jours avec toi. Tu t'es fait enrégistrer volontairement pour partir, et de volontaire tu es parvenu au grade de capitaine de grenadiers : est-il un plus beau poste ? Poursuis, mon cher Mari, la belle carrière où tu es : Si tu meurs, ce sera pour la patrie. Quelle gloire pour tes enfans ! si tu es blessé, mande le moi ; j'irai panser tes blessures ; et lorsqu'elles seront guéries, quel plaisir auront tes enfants d'embrasser tes cicatrices ! # à Pau 27 avril 1794 (8 floréal xxxx an II (armée des Pyrennées) Monestier, (du Puy de dômeMonestier était député de la Lozère) représentant en mission auprès de l'armée des Pyrennées mit cette lettre à l'ordre du jour et la fit circuler dans toute la France sous forme de brochure. C'est dans une de ces brochures qu'elle a été prise.communiqué par M. Doniol –