T1-039R-01 (voir en contexte)

Les bons esprits ne croyaient pas à la guerre civile. Ils pensaient que le malentendu se dissiperait, à Toulouse, cesserait qu'avec un peu de fermeté, des promesses, des négociations, on finirait ce grand dissiperait l'orage bouchotte, ministre de la guerre, écrivait à biron qui craign au général biron qui qu'on croyait craignait que bordeaux ne rappelle *illisible* ât ses bataillons de la vendée : "Ne craignez rien ; je connais l'esprit du département de la gironde". Il menaça en effet ce département , il est vrai, menaça, jeta feu et flamme, mais il laissa ses bataillons (jusqu'en juillet) combattre les royalistes vendéens , et bientôt les girondins de bordeaux, excédés des royalistes qui déjà se croyaient leurs maîtres, aimèrent mieux se rallier à la convention.