T1-157R-01 (voir en contexte)

Nous avons eu, à l'autre vol. les plaisirs de la Rév. ici, il faut parler français .. . la liberté vous demande ce que vous allez lui donner .. . ? et elle, elle vous donne, pour le présent, la douleur, le péril, la mort.. et le bonheur contingent des générations à venir riches, laissez-là vos tables, le foyer, et le lit chaud ces charmans appartemens faits et arrangés par vous, tout prévus pour le bien être à la marie antoinette allez au Rhin, allez coucher sur la paille, et là, sur la neige, dites-vous : Nous fondons aujourd'hui le libre foyer de nos enfans; par nous, ils jouiront en paix hommes d'études (mounier, etc. carnot), quittez l'acad. des sciences, allez calculer entre les boulets et dites : Nous fondons pour l'avenir les libertés de la pensée.. Plus de cachots pour galilée... négocians, qui triomphez, dans la grandeur de S. Domingue, qui venez de bâtir le théâtre de bordeaux, venez, v.ferez la gironde... autre htéâtre à la place de la révolution ! V. périrez avec la gloire d'avoir voulu la guerre, quand la Fr. la voulait d'avoir voulu l'humanité... Mais ceci, n'est rien.. Donnez vos enfans... Donnez votre avenir, vos projets, ce qui vous attache ici-bas, Donnez le soutien de vos vieux jours et v. mendierez votre pain (la salpétrière … elles répondent toutes : J'ai perdu mon fils..) douce enfance, péniblement élevée de sacrifices journaliers, en s'ôtant chaque matin un morceau de pain de la bouche ô pensée de chaque jour, aux marchés, aux longs et rudes jours d'hiver ô rêve de la pauvre femme, abandonnée de sonmari ah ! ses nuits, ses jours ! Et cet enfant, enfant et homme, l'orgueil et la consolation, au moment où son ferme bras sera l'appui de sa mère .. un enfant, un frère, un époux .. .. la vie complète d ela femme, – en lui seul – enfin … – arrachée d'un coup