T3-062R-01 (voir en contexte)

que si j'avais vu les corps même, à moitié mangés par les chiens . qui ne croira à cette déclaration de leur innocence, écrite dans un tel moment, lorsque ces malheureux, traqués comme des bêtes ont quitté leur dernier azile, lorsqu'une dernière fois, ils attestaient (sans murmure, sans reproche) le nom de la Providence lettre de Pétion)Utilisé dans l'Histoire de la Révolution, t. 5, p. 251-252. — j'en restai tout saisi, et muet, le reste du jour — Mon cœur se réveilla, pour l'infortunée gironde, si cruellement calomniée - Dont la ruine, après tout, ne commençait que par l'horreur du sang, le cri de l'humanité, l'invincible répugnance que les girondins témoignèrent pour les hommes de septembre, –––––––– pour ceux xxxxxx , qui , comme Danton, eurent l'horrible courage de revendiquer . . Non, il faut les en croire, jamais ils n'eurent l'idée impie de démembrer la république — Leur proscription, peut être, aurait eu cet effet - peut être, dans l'entraînement de la vengeance, encouragèrent-ils indirectement le mauvais esprit provincial de dé-centralisation. - mais, quand on les accusa, à l'origine, ils étaient, sans nul doute, tout à fait innocents - Ni directement, ni indirectement alors, ils en donnaient prise à l'accusation - à l'accusation trop fondée de septembre, qu'ils lançaient à leurs adversaires, ceux-ci en trouvèrent à répondre qu'une invention calomnieuse, le crime de vouloir démembrer la France, le même qu'on appelait très mal : fédéralismeUtilisé dans l'Histoire de la Révolution, t. 5, p. 536. -